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  • : espace-relaxation-wakanda
  • : Pour le bien-être, la santé, la vitalité et l'écologie... De la relaxation à la méditation, du corps à l'esprit... Entrer en harmonie avec soi et son environnement, s'établir dans la paix et la joie intérieures, cultiver et manger bio...
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TRADUCTION/TRANSLATION

ESPACE RELAXATION WAKANDA

  Dans les Alpes de Haute Provence, entre Manosque et Sisteron

Cours relaxation

libérer les tensions musculaires et psychiques, stimuler l'énergie vitale

Préparation aux examens

gérer le stress, renforcer attention, concentration, mémorisation, confiance en soi...

Aide aux enseignants

techniques spécifiques pour l'enseignant confronté à la complexité de son métier et aux tensions omniprésentes dans les établissements scolaires.

Aide aux enfants et adolescents en difficultés scolaires développer attention et concentration par l'accès à un état psychomoteur apaisé et réceptif.

 

  • Stage 1

Tout pour le bien-être, la santé, la vitalité

Apprentissage et intégration de techniques de relaxation (allongé, assis, debout, en mouvement)

Echanges pour clarification, décodage et appropriation effective

Techniques étirement, assouplissement,

Auto-massages 

Regard sur alimentation et sommeil,

interactions avec l'environnement

  • Stage 2 

De la relaxation à la méditation,

du corps à l'esprit...

Trouver en Soi un espace de plénitude, de paix, de joie indépendamment du vécu

Passer de la réparation des blessures, traumatismes, mémoires de tristesse, de peur à

la guérison en ré-alignant toutes les composantes de soi-même dans l'être intérieur.

 

 
 

 

La Relaxation

 

Conditions préalables

  • Une pièce calme, dans la demi obscurité, une température moyenne 

  • Des vêtements lâches, ni trop chauds ni trop légers 

  • Soit en position assise (fauteuil confortable, nuque bien calée et bras reposant sur les accoudoirs)

  • Soit en position allongée, la tête un peu soutenue et une légère couverture sur le corps.

Le patient a les paupières fermées, il est immobile et se concentre sur ses sensations.

Contre-indications

  • Sujet réfractaire au relâchement par une volonté toujours tendue 

  • Sujet trop inconscient et ne pouvant participer à l’écoute de ses sensations et pensées 

  • Pathologies sévères (schizophrénie, troubles cardiaques graves, psychose paranoïaque)

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 00:22

 

Page originale : http://www.bastamag.net/article2370.html

 

Ecologie

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire »

Par Agnès Rousseaux, Ivan du Roy (7 mai 2012)

 

Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? « La croissance est un problème, pas une solution », affirme Pierre Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la fois « sobre et puissant ». Et à inventer, pour éviter des explosions sociales et un chaos généralisé, un autre modèle de civilisation.

 

Entretien.

 

Basta ! : Vous défendez une société de la sobriété. Les crises actuelles et l’austérité qui menace vont-elles permettre de remettre en question le système économique dans lequel nous vivons ?

Pierre Rabhi [1] : Je ne me réjouis pas de cette situation, mais je me dis finalement que l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre. Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos est tout à fait possible : une sorte de cocotte-minute d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Qu’une seule ville explose et toute la France explose. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution. Notre modèle de société montre son inadéquation, son incapacité à continuer. Si nous nous y accrochons, ce sera le dépôt de bilan planétaire. Tous les pays émergents veulent vivre à la moderne. Où va-t-on puiser les ressources ? C’est totalement irréaliste. Il y a aujourd’hui à repenser la vie sur un mode qui soit à la fois sobre et puissant. Je crois beaucoup à la puissance de la sobriété. Je ne crois pas à la puissance des comptes en banque. La vraie puissance est dans la capacité d’une communauté humaine à se contenter de peu mais à produire de la joie. Notre société déborde de tout, mais nous sommes un des pays les plus consommateurs d’anxiolytiques, pour réparer les dégâts que produit la « société de la matière » ! Nous sommes une espèce de planète psychiatrique. Combien de souffrances produisons-nous ?

 

Pendant la campagne électorale, l’écologie a quasiment disparu du débat politique. Qu’en pensez-vous ?

C’est parce que les citoyens ne sont pas véritablement conscients de l’enjeu de l’écologie que nous sommes obligés d’avoir une écologie politique pour lui donner une place au forceps. Dans la réalité, l’écologie concerne absolument tout le monde. Je suis évidemment reconnaissant envers ceux qui essayent de placer l’écologie dans le débat politique. Mais c’est une anomalie. Car l’écologie est une affaire de tous. C’est ce qui détermine l’existence de tout individu, du phénomène de la vie. Nous sommes donc tous concernés.

 

Selon vous, le progrès technologique nous asservirait ?

La civilisation moderne est la civilisation la plus fragile de toute l’histoire de l’humanité. Plus d’électricité, de pétrole, de télécommunications et la civilisation s’écroule. Elle ne tient sur rien du tout. Le progrès ne libère pas. Plusieurs avancées ont apporté un certain bien-être. Mais ce bien-être n’est pas forcément partagé. Il faut que l’humanité se pose la question : le progrès, pour quoi faire ? Et avant : qu’est-ce que vivre ? S’il s’agit juste de consommer, je n’appelle pas ça la vie, cela n’a aucun intérêt. Nous sommes devenus des brigades de pousseurs de Caddie. Cela me terrifie. Nous sommes revenus au néolithique : nous sommes des cueilleurs, nous passons dans les rayons et nous cueillons. Tout cela n’est pas bon. On a évoqué la décroissance, qui est considérée comme une infamie dans le monde d’aujourd’hui : remettre en cause la croissance ! Au Moyen Âge, j’aurai été brûlé vif.

 

Peut-on se passer de l’industrie et du progrès technologique sur une planète qui comptera bientôt 9 milliards d’êtres humains ?

Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire. Une minorité en bénéficie. Ce ne sont pas les pays en voie de développement qui consomment le plus de voitures ou de frigos. C’est un leurre de dire que la planète ne pourra pas suffire, parce que nous serons plus nombreux. C’est une injustice totale : sur 7 milliards d’humains aujourd’hui, la moitié n’a pas accès à la nourriture pendant que les autres se bâfrent et gaspillent à outrance. Un cinquième de l’humanité consomme les 4/5es des ressources produites. Ce serait très pernicieux d’invoquer la démographie pour dire qu’on ne va pas s’en sortir. Non ! Plusieurs milliards d’humains ne s’en sortent déjà pas. Ce ne sont pas les pauvres qui épuisent les ressources. La démographie n’est pas en cause. Je sens cet argument s’insinuer de façon très vicieuse.

 

Pourquoi, après avoir été ouvrier, avez-vous choisi de devenir paysan ?

J’ai accompli mon retour à la terre, ici en Ardèche, en 1961, parce que je considère que notre système n’a pas d’intérêt. Je n’ai pas envie d’être né pour produire, pour consommer et mourir. C’est une destinée un peu limitée ! Je suis né pour vivre, je suis né pour admirer. Si on doit toute sa vie besogner pour que les poubelles débordent de déchets, cela n’a aucun sens. Il n’y a pas si longtemps, en mai 68, les jeunes défilaient dans les rues pour protester contre la société de consommation. C’était l’excès. Leur intuition était forte : nous ne sommes pas des consommateurs. Les gagneurs d’argent, la frénésie marchande nous ont pris en otages pour faire de nous des gens qui doivent absolument consommer pour faire monter le produit national brut. C’est complètement stupide. Les jeunes disaient : on ne tombe pas amoureux d’un produit national brut ! Ils lançaient des slogans très importants, qui étaient un appel à la vie. Nous ne vivons pas : nous sommes conditionnés, endoctrinés, manipulés, pour n’être que des serviteurs d’un système. Ils ressentaient ce besoin de sursaut de la vie. Depuis, je ne vois plus les jeunes défiler dans la rue pour dire qu’ils ont trop. Nous sommes au contraire entrés dans la phase du manque. Les certitudes d’une idéologie triomphante, c’est terminé ! Aujourd’hui, les jeunes ne savent pas quelle place ils auront et s’ils auront une place dans l’avenir. Ce système-là peut-il encore perdurer ? Non. Il ne faut donc pas s’illusionner et se raconter des histoires : notre système arrive à ses limites. Il faut maintenant que l’imagination se mette en route, pour en créer un autre.

 

D’où peut venir le changement ? D’abord de chaque individu ou de transformations portées collectivement ?

Vous pouvez manger bio, recycler votre eau, vous chauffer à l’énergie solaire, tout en exploitant votre prochain, ce n’est pas incompatible ! Le changement radical de la société passe par une vision différente de la vie. L’humain et la nature doivent être au cœur de nos préoccupations. Le rôle de l’éducation est souverain : et si on éduquait les enfants au contentement et non à l’avidité permanente ? Une avidité stimulée par la publicité, qui affirme qu’il nous manque toujours quelque chose. Cette civilisation du besoin chronique et permanent, sans cesse ressassé, installe dans les esprits la sensation de manque. Le phénomène de la vie, ce qui fait que nous existons, devrait avoir une place dans l’éducation des enfants. Or nous n’avons que des structures éducatives qui occultent complètement les fondements de la vie pour, le plus vite possible, fabriquer un petit consommateur et un petit producteur pour le futur. Cela en fait un petit ignorant qui s’occupera bien davantage de savoir comment il va avoir un bon boulot malgré la compétitivité.

L’exigence fondamentale, c’est que tout le monde puisse manger, se vêtir, se soigner. Voilà ce qu’une civilisation digne de ce nom devrait pouvoir fournir à tout le monde. Aucun bonheur n’est possible sans la satisfaction des besoins vitaux. Notre civilisation a la prétention de nous libérer alors qu’elle est la civilisation la plus carcérale de l’histoire de l’humanité. De la maternelle à l’Université, nous sommes enfermés, ensuite tout le monde travaille dans des boîtes. Même pour s’amuser on va en boîte, assis dans sa caisse. Enfin, on a la boîte à vieux quand on n’en peut plus, qu’on est usé, avant de nous mettre dans une dernière boîte, la boîte définitive.

 

Comment convaincre ceux qui profitent le plus de la société de consommation et d’accumulation ?

Qui enrichit ces gens-là ? C’est nous. Ils s’enrichissent parce que des gens insatiables achètent de plus en plus, parce que toute une communauté humaine leur donne les pleins pouvoirs. Ils n’existent que parce que nous les faisons exister. Je ne roule pas en char à bœufs mais en voiture, je pollue malgré moi, j’ai le confort moderne. Ce qui fausse tout, c’est que cela devient prétexte à un enrichissement infini. Ce serait différent si les objets fabriqués par le génie du monde moderne avaient vocation à améliorer la condition humaine. Nous donnons très peu de place à ce qui est indispensable, à ce qui amène véritablement la joie. Et nous ne mettons aucune limite au superflu.

 

Cela signifie donc s’attaquer aux puissances de l’argent ?

L’argent est noble quand il permet l’échange. C’est plus facile d’avoir quelques billets dans sa poche que de transporter deux kilos de pommes de terre. L’argent n’est pas à récuser dès lors qu’il participe au mécanisme de régulation du bien-être entre tous. Mais quand il régule seulement la richesse, non. Toutes les choses vitales, les biens communs – eau, air, terre, semences – devraient être soustraites à la spéculation. Ceux qui ont de l’argent commettent un hold-up légalisé sur le bien de tous. Un vol illicite mais normalisé par la règle du jeu. L’argent rend l’humanité complètement folle et démente. Aujourd’hui, on achète le bien des générations futures. Je possède de la terre, mais je suis prêt à dire que ce n’est pas la mienne. Je l’ai soignée pour qu’elle soit transmise à mes enfants ou à d’autres gens.

 

Comment soustraire les biens communs à ceux qui spéculent ?

Admettons qu’on aille jusqu’à la logique extrême : un jour, un petit groupe d’humains hyperriches va posséder la planète. Aux enfants qui arriveront, on leur dira qu’ils sont locataires. Qu’ils doivent payer leur droit d’exister. C’est stupide. C’est navrant. C’est d’une laideur infinie. Parce que j’ai de l’argent, j’ai le droit sur tout… C’est là que le politique devrait réguler. Mais, pour l’instant, les responsables politiques sont là pour maintenir en vie cette inégalité criante. Ils font de l’acharnement thérapeutique sur un modèle moribond. On peut le mettre sous perfusion tant qu’on voudra... on sait très bien qu’il est fini. Le drame serait que tout cela finisse dans le chaos, si on ne met pas en place une nouvelle orientation de la vie.

 

Il faut changer les règles du jeu démocratique, dites-vous… Pour aller vers quoi ?

On ne peut pas changer un monstre pareil du jour au lendemain. Ce que je regrette, c’est qu’on ne se mette pas sur la voie du changement. Ce modèle a été généré par l’Europe. La première victime de ce nouveau paradigme, cette nouvelle idéologie, c’est l’Europe elle-même. L’Europe était une mosaïque extraordinaire. Tout a été nivelé, standardisé. Et on a exporté ce modèle partout ailleurs, en mettant un coup de peinture « démocratie » là-dessus. Aujourd’hui ce modèle se délite, il n’a aucun moyen d’être réparé. Il faut aller vers autre chose. Ce que propose la société civile : elle est le laboratoire dans lequel est en train de s’élaborer le futur. Partout des gens essayent de faire autrement. Un État intelligent devrait encourager ça. Sinon, cela se fera sous la forme d’explosion sociale. Une grande frange des citoyens sont secourus par les dispositifs de l’État. Cela ne durera pas. Le jour où la société ne pourra plus produire de richesses, où prendra-t-on ce qu’il faut pour soutenir ceux qui sont relégués ? Nous sommes dans un système « pompier-pyromane » : il produit les dégâts et prétend en plus les corriger. On met des rustines au lieu de changer de système : ce n’est pas une posture politique intelligente.

 

Recueilli par Ivan du Roy et Agnès Rousseaux

Vidéo : Agnès Rousseaux

Photo : Ivan du Roy

Notes

[1] Pierre Rabhi vit en Ardèche, où il a été paysan. Il a crée en 2007 le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme appelé ensuite mouvement Colibris. Il est aussi l’inventeur du concept « Oasis en tous lieux » et a lancé en 2012 la campagne Tous Candidats

 

 

Pour la video suivre le lien : http://www.bastamag.net/article2370.html

 

Tous nos remerciements à ce site pour cet excellent article !

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:52

 

 

OUVRIR SON COEUR

 

Nous avons souvent le réflexe de fermer notre cœur pour nous protéger des agressions extérieures. Nous nous isolons, le cœur plein de tristesse et d’amertume. Nous souffrons en silence et perdons espoir dans la vie.


Souvent, nous côtoyons des personnes qui, à travers leurs agissements, nous font vivre des sentiments de rejet, d’injustice, de culpabilité ou de dévalorisation. Afin d’éviter de ressentir ces sentiments désagréables, nous créons un bouclier énergétique que l’on appelle la « fermeture du cœur ». Cette armure nous protège, nous enferme et nous coupe de notre Source.

S’il est triste de voir quelqu’un être dépossédé de son pouvoir, c’est encore plus triste de le voir être « absent de sa vie ». Trop d’êtres humains vivent comme des automates et sous-estiment la beauté de la Vie.


Si vous vous rendez compte que vous ne vivez pas pleinement votre vie, que votre vie ne reflète pas qui vous êtes. Si vous savez au fond de vous que vous n’êtes pas vraiment vous-même, continuez d’avoir foi en la Vie et demandez sincèrement d’être dirigé vers les personnes qui vous aideront à vous libérer de votre carcan. Croyez en une vie meilleure où le bonheur n’est pas une option, mais une réalité de chaque instant.


La joie est inhérente à qui vous êtes. La joie n’a pas besoin de cause extérieure. C’est un jaillissement naturel qui surgit de votre Être. Lorsque les croyances limitatives s’estompent, lorsque le mental fait place à Être, lorsque votre cœur est ouvert, la joie surgit naturellement.


Oser ouvrir son cœur, c’est accepter de ressentir la vie sous toutes ses formes, incluant toute la panoplie des émotions, sensations et impressions. C’est accepter de laisser partir les croyances obsolètes qui dirigent notre vie. Oser ouvrir son cœur, c’est vivre ce passage sur terre avec authenticité et courage.


En disant OUI aux expériences de la Vie, votre vie n’est plus un combat, c’est une danse. C’est un jeu passionnant et ludique, un jeu de la conscience avec elle-même.

 

Claudette

 

http://eveilspirituel.net/

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 00:49

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Un anthropologue a proposé un jeu aux enfants d’une tribu africaine.

 

Il a posé un panier plein de fruits près d'un arbre et il a dit aux enfants que celui qui arrivait le premier aura remporté les fruits sucrés.

 

Quand il leur a dit de courir, ils ont tous pris les mains les uns des autres et ont couru ensemble, puis il se sont assis ensemble jouissant de leurs friandises.

 

Quand il leur demanda pourquoi ils avaient couru comme ça, alors que l’un d’eux aurait pu avoir tous les fruits pour lui seul, ils ont dit:

UBUNTU ! UBUNTU !

ce qui, dans la culture Xhosa, signifie: “Je suis parce que nous sommes."

 

TELLEMENT BEAU - TELLEMENT VRAI  ET TELLEMENT SAGE !

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 23:09

 

Satprem (1923-2007) de son vrai nom Bernard Enginger, est un écrivain français. Résistant, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 20 ans et passe un an et demi en camp de concentration. Dévasté, il se retrouve après de nombreux voyages à Pondicherry auprès de Mère et Sri Aurobindo en 1953.


En 1958 il devient son confident et recueille sur bande magnétique le cheminement qui devait la conduire à la découverte d'un « mental cellulaire » capable de reformer la condition du corps et de passer à une espèce nouvelle : c'est « L'Agenda de Mère » (1958 - 1973).


En 1981, une équipe de cinéastes dirigée par Davide Montemurri, réalisateur de la télévision italienne, s'est rendue dans les Nilgiris, les Montagnes Bleues du Sud de l'Inde où Satprem résidait à l'époque, pour l'interviewer.

 

« On n'est pas dans une crise morale, on n'est pas dans une crise politique, financière, religieuse... On est dans une crise évolutive. On est en train de mourir à l'humanité pour naître à autre chose... »


C'est ainsi que Satprem répond à Davide Montemurri qui lui pose, au cours de cet interview, un certain nombre de questions concernant la crise de la civilisation que nous traversons actuellement et l'avenir du monde moderne.


Satprem et l'homme de demain : http://tout-ca-pour-ca.over-blog.com/article-satprem-et-l-homme-de-demain-785...

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 23:22


 

Nature 2 004

 

J’aimerais vous parler de l’éveil avec clarté et conviction
J’aimerais pouvoir vous dire comment tout ça fonctionne,
Vous partager mes trucs et mes compréhensions,
Puis vous dire qu’à travers mon parcours j’ai pris des notes
Et que celles-ci pourraient bien vous servir.
Mais je n’ai rien de tout ça à vous offrir.
Il est si difficile de décoder et conceptualiser le Chemin.


J’ai finalement appris une seule chose
C’est que je n’y comprends rien.
Alors, j’ai cessé de chercher à comprendre.
Je reconnais mon ignorance et mon incapacité ;
Je courbe l’échine, je dépose les armes.
Je sais que je n’y arriverai pas,
Il me manque beaucoup trop d’éléments.

Je descends dans l’espace du cœur, au centre de ma poitrine
Et je comprends que cet espace est plein de promesses et de tendresse,
Qu’il peut s’occuper de tout, vraiment de tout.
Je lui confie tout : ce que je suis, ce que je dis et ce que j’ai.


Attentive, j’espère Ses murmures, j’attends Ses chuchotements.
Je ne demande rien, je suis simplement disponible.
Si la Grâce a besoin de moi, Elle sait où me trouver.
Si Elle veut bien me confier occasionnellement quelques tâches,
Je serai honorée de servir la Grâce, quoiqu’Elle me demande.
Avec conscience et ravissement, je refais le serment de mon enfance :
« Ma Vie est une offrande, un don inconditionnel à la radieuse Grâce de l’éveil. »

 

Claudette

À l'occasion de la sortie de mon livre
CHEMIN D'ÉVEIL
j'offrirai une série de conférences en Europe (dates ci-dessous)
et au Québec (dates à venir)

 

PROCHAINES CONFÉRENCES
VIVRE L'ÉVEIL AU QUOTIDIEN

Annecy, 26 mars
Avignon, 28 mars
Marseille, 5 avril

Antibes, 14 avril
Grasse, 19 avril
Paris, 26 avril

Paris, 27 avril
Strasbourg, 9 mai
Gresswiller, 14 mai
Bruxelles, 17 mai

 

PROCHAINES RETRAITES

 

Exprimer son essence
30 mars au 1 avril 2012
Courthézon, près d'Avignon

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Exprimer son essence
7 au 9 avril 2012
Marseille

spacer

Exprimer son essence
20 au 22 avril 2012
Grasse

spacer

Exprimer son essence
28 au 30 avril 2012
Paris

spacer

L'argent et moi
5 au 7 mai 2012
Paris

spacer

De soi à Soi
11 au 13 mai 2012
Strasbourg

spacer

De soi à Soi
19 au 21 mai 2012
Bruxelles

 

© 2011 Éveil Spirituel. Tous droits réservés
info@eveilspirituel.net

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:45

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Claudette Vidal nous offre un extrait de ce livre disponible au Québec et en Europe à compter du 24 février.

 

LA CHENILLE ET LE PAPILLON


Au fond d’elles-mêmes, toutes les chenilles savent qu’elles sont des papillons en devenir. C’est un savoir viscéral.

 

Certaines le savent plus consciemment que d’autres.


Si vous avez la certitude d’être un papillon, si vous ressentez de la nostalgie lorsque vous entendez des papillons parler de plénitude et de joie profonde, laissez-vous guider par cette nostalgie. Elle porte la mémoire de votre identité originelle. Nourrissez votre élan pour vivre dans la vérité et la liberté, c’est votre droit le plus légitime. Ne désespérez jamais de retrouver le paradis perdu.


Il ne s’agit pas de nourrir le désir de l’ego de s’éveiller pour acquérir quelque chose ou solutionner un problème ; il s’agit de nourrir un élan naturel et légitime pour vivre dans la vérité. Être est votre nature véritable. La grâce peut vous toucher à tout instant.

 

Comment nourrir votre élan pour vivre en tant que papillon ? Fréquentez les papillons, goûtez leur parfum. Laissez-vous envelopper par la douceur de leur présence. Buvez leurs paroles, nourrissez-vous de leurs écrits et ressentez profondément la volupté de l’espace à partir duquel ils vivent. Vous pourrez goûter la Présence en les rencontrant en personne ou à travers leurs livres et vidéos. Au contact des œuvres de Ramana Maharshi ou Jean Klein nous baignons dans la Présence. Ces œuvres ont été créées pour que ceux qui sont prêts à les recevoir les trouvent et les utilisent.

Je vous invite à vous poser une question et à y répondre en toute honnêteté. À qui ou à quoi avez-vous confié la responsabilité de vous rendre heureux ? Un diplôme, un conjoint, un chalet, une voiture, une maison, une amitié, les enfants, l’argent, l’alcool, une réussite, une fonction, l’éveil ? Je vous invite à vous offrir le cadeau de cette réponse en investiguant le contenu de votre conscience. Prenez conscience des conditionnements qui régissent votre vie. Lorsque vous aurez terminé, examinez vos réponses et demandez-vous si vous allez vraiment trouver le bonheur dans ces réponses.

Si votre réponse est non, je vous invite à continuer de croire que ce n’est pas une utopie. L’utopie, s’il en est une, réside plutôt dans la croyance que vous allez trouver le bonheur dans l’argent, les relations, dans le succès de votre entreprise, dans la sécurité financière ou dans l’exercice du pouvoir. La quête spirituelle est un mouvement de l’ego signant sa reddition. [...]

 

[...] Ce à quoi tous aspirent, consciemment ou inconsciemment, est SANS FORME, SANS LIMITE ET ÉTERNEL. Communier avec le Soi requiert de la patience, de la disponibilité et une ferveur à toute épreuve. La place que vous Lui accordez est capitale.

 

L'INTENTION DE NE VOULOIR RIEN D'AUTRE QUE COMMUNIER AVEC LA SOURCE EST DÉTERMINANTE.
CETTE INTENTION COHABITE DIFFICILEMENT AVEC LES AUTRES.
LA TIÉDEUR L’EXPULSE.
CETTE INTENTION DOIT ÊTRE NOURRIE AU QUOTIDIEN
POUR S’ACTUALISER EN UNE UNION PARFAITE.

 

Grand merci à toi, Claudette, qui m’a fait parvenir ce morceau choisi de cette belle œuvre qui vient d’être éditée et qui sera, j’en suis persuadée, une excellente nourriture pour quantité de lectrices et de lecteurs.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 15:03

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Le Chef Seattle (v. 1786-1866)

Image Wikipedia

 

L’aléatoire de mes circulations sur le net a voulu que je redécouvre deux discours célèbres : celui attribué au chef indien Seatle et celui de Martin Luther King.

Il m’importe peu que le texte attribué au chef Seatle soit un faux (selon les démonstrations de certains), peu importe qui en est l’auteur, seule est authentique la source inspiratrice : j’ai aimé relire ces paroles inspirées, les voici reproduites ici pour vous :

 

Comment peut-on acheter ou vendre le firmament, et même la chaleur de la terre ? Une telle idée nous est inconnue. Si nous ne sommes pas les maîtres de la fraîcheur de l'air ni de l'état des eaux, comment pourriez-vous les acheter ?... Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple. Chaque arbrisseau de pin, chaque grain de sable sur les plages, chaque goutte de rosée dans les bois obscurs, chaque colline et jusqu'au chant de chaque insecte sont sacrés à la mémoire et au passé de mon peuple. La sève qui circule dans les veines des arbres porte en elle les mémoires des Peaux Rouges.

Les morts de l'homme blanc oublient leur pays d'origine quand ils entreprennent leurs passages parmi les étoiles ; par contre, nos morts ne peuvent jamais oublier cette terre généreuse, étant donné qu'elle est la mère des Peaux Rouges, les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle ; sont nos frères. Les rochers escarpés, les près humides, la chaleur du corps du cheval et l'homme, appartiennent tous à la même famille.

A cause de cela quand le grand chef de Washington nous envoie le message qu'il veut acheter nos terres, il dit qu'il nous en réservera un où nous pourrons vivre confortablement. Il se convertira en notre père et nous en ses fils. A cause de cela nous allons considérer son offre d'acheter nos terres. Cela n'est pas facile étant donné que cette terre est sacrée pour nous. L'eau cristalline qui coule dans les fleuves et les ruisseaux n'est pas seulement de l'eau, elle représente aussi le sang de nos ancêtres. Si nous leur vendons les terres, ils doivent se souvenir qu'elle est sacrée et ils doivent en même temps enseigner à leurs enfants qu'elle l'est, que chaque reflet fantasmagorique dans les eaux claires des lacs, raconte les évènements et les mémoires des vies de notre peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père, de mon père. Les fleuves sont nos frères et étanchent notre soif, ils sont porteurs de nos canoës et alimentent nos fils.

 

Si nous vendons nos terres, vous devez rappeler et enseigner à vos fils que les fleuves sont nos frères et sont aussi les vôtres, et que par conséquent vous devez les traiter avec la même douceur que l'on traite un frère. Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas notre mode de vie. Il ne sait pas distinguer entre un morceau de terre et un autre, étant donné que c'est un étranger qui arrive de nuit et prend la terre dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur mais son ennemie et une fois conquise il suit son chemin, en laissant derrière lui la tombe de ses parents. Ils traitent leur mère, la terre, et leur frère, le firmament, comme des objets qui s'achètent, s'exploitent et se vendent comme des moutons ou des grains de couleur. Leur appétit dévorera la terre en laissant derrière eux seulement un désert.

 

Je ne sais pas, mais notre mode de vie est différent du vôtre. La seule vue de vos villes rend tristes les yeux du Peau Rouge. Mais c'est peut-être parce que le Peau Rouge est un sauvage et ne comprend rien. Il n'existe pas de lieu tranquille dans les villes de l'homme blanc, il n'y a pas de lieu où l'on puisse écouter comment les feuilles des arbres s'ouvrent au printemps ou comment les insectes battent de l'aile. Mais ce doit être parce que je suis un sauvage qui ne comprends rien. Le bruit seul semble insulter nos oreilles. Et après tout, à quoi sert la vie si l'homme ne peut écouter le cri solitaire de l'engoulevent, ni les discussions nocturnes des grenouilles au bord d'un étang ? Je suis un Peau Rouge et je ne comprends rien.

 

Nous préférons le doux murmure du vent sur la superficie d'un étang, ainsi que l'odeur de ce même vent purifié par la pluie de midi ou parfumé des arômes de pin. L'air a une valeur inestimable pour le Peau Rouge, étant donné que tous les êtres partagent un même souffle ; l'animal, l'arbre, l'homme, nous respirons tous le même air. L'homme blanc ne paraît pas conscient de l'air qu'il respire ; comme un moribond qui agonise durant de nombreux jours, il est insensible à la puanteur.

 

Mais si nous vous vendons nos terres vous devez vous souvenir que l'air est inestimable pour nous, que l'air partage son esprit avec la vie qu'il soutient. Le vent qui donna à nos grands-pères le premier souffle de vie, reçoit aussi ses derniers soupirs et vous devez la conserver comme une chose à part et sacrée, comme un lieu ou même l'homme blanc peut savourer le vent parfum‚ par les fleurs des prairies.


A cause de cela, nous considérerons votre offre d'acheter nos terres. Si nous décidons de l'accepter, je mettrai une condition ; l'homme blanc doit traiter les animaux de cette terre comme ses frères. Je suis un sauvage et je ne comprends pas d'autre mode de vie. J'ai vu des millions de buffles en train de pourrir dans les prairies, morts à coups de feu par l'homme blanc, tirés depuis un train en marche.

 

Je suis un sauvage et ne comprends pas comment une machine fumante peut avoir plus d'importance qu'un buffle. Que serait l'homme sans les animaux . Si tous étaient exterminés, l'homme mourrait aussi d'une grande solitude spirituelle, parce que ce qui arrive aux animaux arrivera aussi à l'homme.

 

Ils doivent enseigner à leurs enfants que le sol sur lequel ils marchent sont les cendres de nos grands-pères. Ils doivent inculquer à leurs enfants que la terre est enrichie des vies de nos semblables, afin qu'ils sachent la respecter. Ils doivent enseigner à leurs enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, c'est à dire que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrivera aux fils de la terre. Si les hommes crachent par terre, ils crachent sur eux-mêmes. Nous savons cela ; la terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre. Tout est enlacé, comme le sang qui unit une famille. Tout ce qui arrive à la terre, arrivera aux enfants de la terre. L'homme n'a pas tissé la trame de la vie, il est seulement un fil. Ce qu'il fait avec la trame, il le fait à lui-même. Même pas l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec lui, d'ami à ami, reste exempt du destin commun, après tout, peut-être sommes-nous frères. Nous verrons bien.

 

Nous savons une chose que l'homme blanc découvrira un jour : notre dieu est le même dieu. Vous pouvez penser maintenant qu'il vous appartient, de la même façon qu'ils désirent que nos terres leur appartiennent : mais ce n'est pas ainsi. Il est le dieu des hommes et sa compassion se partage également entre le Peau Rouge et l'homme blanc. Cette terre a une valeur inestimable pour Lui, et si elle est endommagée, cela provoquera la colère du Créateur. Les blancs s'éteindront, peut-être avant les autres tribus. Car si l'on contamine les lits des fleuves, ils périront une nuit noyés dans leurs propres résidus. Ils cheminent vers leur destruction entourés de gloire, inspirés par la force du dieu qui les amena sur cette terre et qui, par un quelconque dessein particulier, leur donna la domination sur elle et surtout sur le Peau Rouge.

 

Ce destin est mystérieux pour nous, nous ne comprenons pas pourquoi on extermine les buffles, pourquoi on dompte les chevaux sauvages, que l'on sature les coins secrets des bois avec le souffle de tant d'hommes et que l'on remplit le paysage des exubérantes collines avec les câbles parlants. Où est donc le terrain couvert de bruyères ? il est détruit. . Où est donc l'aigle ? il a disparu. Ainsi se termine la vie et commence la survie.

Chef Seatle

http://www.tuwamari.com/shamanisme.htm

Discours de Martin Luther King ("I have a dream")

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Martin Luther King en 1964

Image Wikipedia

 

URL du discours de Martin Luther King, sur Dailymotion :
http://www.dailymotion.com/video/x2vlq1_martin-luther-king-i-have-a-dream-s_politics

Martin Luther King I have a dream (sous-titres français)

Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration  d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter. Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, oui, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur. Il est évident aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses promesses à l’égard de ses citoyens de couleur. Au lieu d’honorer son obligation sacrée, l’Amérique a délivré au peuple Noir un chèque en bois, qui est revenu avec l’inscription “ provisions insuffisantes ”. Mais nous refusons de croire qu’il n’y a pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance, en notre pays. Aussi, sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui nous donnera sur simple présentation les richesses de la liberté et la sécurité de la justice. Nous sommes également venus en ce lieu sacrifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Ce n’est pas le moment de s’offrir le luxe de laisser tiédir notre ardeur ou de prendre les tranquillisants des demi-mesures. C’est l’heure de tenir les promesses de la démocratie. C’est l’heure d’émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale. C’est l’heure d’arracher notre nation des sables mouvant de l’injustice raciale et de l’établir sur le roc de la fraternité. C’est l’heure de faire de la justice une réalité pour tous les enfants de Dieu. Il serait fatal pour la nation de fermer les yeux sur l’urgence du moment. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’ advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité. 1963 n’est pas une fin, c’est un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de se défouler et qu’il se montrera désormais satisfait, auront un rude réveil, si la nation retourne à son train-train habituel. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce qu’on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte ne cesseront d’ébranler les fondations de notre nation jusqu’à ce que le jour éclatant de la justice apparaisse. Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui donne accès au palais de la justice : en procédant à la conquête de notre place légitime, nous ne devons pas nous rendre coupables d’agissements répréhensibles. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine. Nous devons toujours mener notre lutte sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Sans cesse, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majestueuses où la force de l’âme s’unit à la force physique. Le merveilleux esprit militant qui a saisi la communauté noire ne doit pas nous entraîner vers la méfiance de tous les Blancs, car beaucoup de nos frères blancs, leur présence ici aujourd’hui en est la preuve, ont compris que leur destinée est liée à la nôtre. L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée bi-raciale. Nous ne pouvons marcher tout seul au combat. Et au cours de notre progression il faut nous engager à continuer d’aller de l’avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il y a des gens qui demandent aux militants des Droits Civiques : “ Quand serez-vous enfin satisfaits ? ” Nous ne serons jamais satisfaits aussi longtemps que le Noir sera la victime d’indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos corps, lourds de la fatigue des voyages, ne trouveront pas un abri dans les motels des grandes routes ou les hôtels des villes.

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 http://paul-keirn.over-blog.com/pages/Discours_de_Martin_Luther_King_I_have_a_dream-1904599.html

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