ESPACE RELAXATION WAKANDA
Si, malgré ma vigilance, une image de ce blog n'était pas libre de droit, je m'engage à la retirer dès que j'en recevrai la demande, avec mes excuses et mes remerciements pour en avoir disposé jusque là.
Dans les Alpes de Haute Provence, entre Manosque et Sisteron
Cours relaxation
libérer les tensions musculaires et psychiques, stimuler l'énergie vitale
Préparation aux examens
gérer le stress, renforcer attention, concentration, mémorisation, confiance en soi...
Aide aux enseignants
techniques spécifiques pour l'enseignant confronté à la complexité de son métier et aux tensions omniprésentes dans les établissements scolaires.
Aide aux enfants et adolescents en difficultés scolaires développer attention et concentration par l'accès à un état psychomoteur apaisé et réceptif.
Stage 1
Tout pour le bien-être, la santé, la vitalité
Apprentissage et intégration de techniques de relaxation (allongé, assis, debout, en mouvement)
Echanges pour clarification, décodage et appropriation effective
Techniques étirement, assouplissement,
Auto-massages
Regard sur alimentation et sommeil,
interactions avec l'environnement
Stage 2
De la relaxation à la méditation,
du corps à l'esprit...
Trouver en Soi un espace de plénitude, de paix, de joie indépendamment du vécu
Passer de la réparation des blessures, traumatismes, mémoires de tristesse, de peur à
la guérison en ré-alignant toutes les composantes de soi-même dans l'être intérieur.
Conditions préalables
Une pièce calme, dans la demi obscurité, une température moyenne
Des vêtements lâches, ni trop chauds ni trop légers
Soit en position assise (fauteuil confortable, nuque bien calée et bras reposant sur les accoudoirs)
Soit en position allongée, la tête un peu soutenue et une légère couverture sur le corps.
Le patient a les paupières fermées, il est immobile et se concentre sur ses sensations.
Contre-indications
Sujet réfractaire au relâchement par une volonté toujours tendue
Sujet trop inconscient et ne pouvant participer à l’écoute de ses sensations et pensées
Pathologies sévères (schizophrénie, troubles cardiaques graves, psychose paranoïaque)
Souvent les humains l'ignorent mais les chats, eux, savent bien que le bâillement est un excellent anti-stress !
Regardez !... Des images convaincantes, non ?!
S'ils réussissent à vous faire bâiller deux ou trois fois, prenez le temps de sentir comme ça fait du bien ... Bonne relaxation !
"Fais de ta vie, un rêve, et de ton rêve, une réalité" à travers les mots de Richard Bach ... et ces images magnifiques...
proposées par Bruno Martinez (voir son site)
Trois chercheurs à Hawaii, deux ingénieurs en informatique et un biologiste marin, ont créé une application informatique pour évaluer l'entropie des sons de baleines et ils les ont comparés à une série de langues humaines. Ils en ont conclu que les sons des baleines à bosse sont équivalents aux langues humaines.
Ils ont utilisé les enregistrements du Dr Roger Payne et Dr Katy Payne, fait dans les années 1970, qui étaient les premiers scientifiques à reconnaître que les sons uniques émis par les baleines à bosse étaient en fait conscients, des chants complexes en constante évolution.
SOURCE :http://www.unisson06.org/dossiers/relation_aide/stress.htm
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Yoganidrâ (la relaxation)
Christian Tikhomiroff
En sanskrit yoga-nidrâ signifie yoga du sommeil. Yoga c’est l’union, l’union de la conscience et de l’énergie, du visible et de l’invisible. Le sommeil c’est l’inconscient. Le yoga c’est la prise de conscience, la clarté, la lucidité, l’observation de ce qui échappe à l’attention ordinaire. Yoga-nidrâ c’est donc l’infiltration , la pénétration de la conscience dans cette zone obscure, opaque, inerte qu’est le sommeil.
Dans le yoga classique yoga-nidrâ n’existe pas, c’est une « technique » purement tantrique, une technique à part, en marge, et qui pourtant demande une grande habitude du prânâyâma, de la concentration et surtout de la méditation. D’une certaine façon, yoga-nidrâ se situe à un niveau élevé dans la « hiérarchie » tantrique. Autrement dit on ne peut réellement en faire avec bénéfice qu’au bout de quelques années de yoga.
Etrange, n’est-ce pas ?
La relaxation est une méthode, un objectif, préalable à toute pratique, soit-elle sportive, mentale ou spirituelle. En effet on n’imagine pas de travailler sur son corps, son souffle et ses pensées sans s’être défait des tensions personnelles ou du stress ambiant.
Normal, n’est-ce pas ?
Si on suit le fil conducteur, yoga-nidrâ et relaxation ne seraient pas la même chose. Alors, pour situer clairement l’un et l’autre, déterminons avec précision qui ils sont respectivement. Ensuite pourrons-nous peut être faire une synthèse.
Yoga-nidrâ : scénario pour une continuité de conscience
L’objectif de yoga-nidra est d’investir consciemment le sommeil. Bon an mal an, nous dormons en moyenne huit heures par nuit, soit un tiers de notre vie. Un tiers dans lequel nous sommes inconscient de ce qui se passe, de qui nous sommes et de ce que nous faisons. Un tiers de balck-out, de torpeur, d’oubli. Imaginez, sur quatre-vingt cinq années de vie cela représente presque vingt cinq ans ! Vingt cinq ans durant lesquels nous n’avons été conscient de rien, ou presque, hormis quelques éclairs dans les rêves ! Pas même de quoi produire de la lumière pour un quart d’heure en quatre vingt cinq ans.
Comprenez que ce soit intolérable pour un yogi en quête de conscience, et pour un être humain pas trop abruti.
Comme on fait son lit on se couche, voilà le secret ! Impossible d’espérer flirter avec la conscience pendant la nuit si l’on ne s’y est pas préparé dans la journée. C’est l’une des trois parties de yoga-nidrâ : les pratiques de journées vont, petit à petit, activer les énergies qui produiront des réveils furtifs et prégnants. La deuxième partie c’est les techniques de nuit, à faire lors de réveils spontanés ou provoqués. Enfin la troisième partie c’est les séances de yoga-nidrâ elles-mêmes à pratiquer de préférence le soir ou la nuit. Le sommet de l’art étant qu’elles se fassent toutes seules pendant le sommeil, devenu alors conscient.
Ainsi la nuit va-t-elle changer, va-t-elle être parsemée de petits réveils accompagnés d’une prise de conscience suffisamment dynamique pour permettre de relancer une technique. Loin d’être une pathologie, ces petits réveils assurent des nuits savoureuses et réparatrices : la conscience attise l’énergie alors que l'inconscience la diminue. Se réveiller de cette façon est gage d’une meilleure vitalité. Ceci étant dit simplement pour démystifier la crainte que l’on pourrait avoir à envisager de se réveiller à plusieurs reprises. On a vite fait de dramatiser… Mais l’objectif de yoga-nidrâ n’est pas là, ou pas que là. C’est de profiter du désordre mental pour aller plus loin dans l’exploration de notre intériorité parce que, dans le sommeil, l’agencement habituel du mental est défait, tout s’emmêle dans une apparente incohérence. La structure de notre mode de pensée, de notre intelligence, de notre personnalité s’effondre pour laisser place à des règles inconnues. Nous n’avons plus les mêmes barrières, les mêmes résistances, les mêmes conditionnements, soient-ils « karmiques », culturels, moraux, sentimentaux ou émotifs. Il en est de même pour notre dépendance aux autres et au mental collectif de l’espèce, ce réservoir circonvenant nos comportements. Durant la nuit, quand tout le monde dort, tout cela est au repos, ainsi un espace non imprégné de ces influences s‘ouvre-t-il à nous. Voilà pourquoi être conscient dans son sommeil est important. Il n’est plus utile de déjouer l’ordre et les protections mentales pour toucher directement, sans effort, les zones les plus proches du soi.
Enfin l’investigation du sommeil et de la nuit rapproche, familiarise avec la mort, et c’est là sans doute la quête principale de toute recherche intérieure. La nuit quand tout le monde dort, et même son propre corps, le rapport au silence et à la solitude prend une dimension plus intime, plus abrupte mais aussi révélatrice de nos propres peurs, de nos propres angoisses et des blocages qui y sont liés. La mort rode, tout le temps, partout, et dans ces moments privilégiés d’isolement il est possible de l’apercevoir, comme un parfum lointain et si proche à la fois. La vie fait connaître la mort, comme la mort fait connaître la vie, le reste – discours, philosophies, morales, etc. - n’est que balivernes qui ne pèsent pas lourd dans les profondeurs de nos entrailles, juste là où la mort nous arrachera notre dernier souffle.
La méthode de yoga-nidrâ
On va trouver trois types de pratiques : celles de jour, celles de nuit et les séances proprement dites. Le point commun est que ces trois types de pratiques font appel à des techniques tout à fait classiques mais elles sont déclinées différemment pour les besoins de la cause, ceux de yoga-nidrâ. Elles s’appuient sur une observation, une perception et un ressenti intense des sens, principalement le toucher, la vue et le son. Les séances de yoga-nidrâ ne sont rien d’autre que des méditation tantriques classiques dans lesquelles sont ajoutés quelques éléments spécifiques au yoga-nidra qui favorisent l’endormissement et des respirations modifiées, soit allongées, soit ralenties, soit déstructurées qui permettent d’infiltrer l’espace dans lequel se produit le passage de la veille au sommeil. Ces séances utilisent ce qu'on appelle l'imaginaire tantrique, sortes de scénarios basés sur les sensations.
Il faut évidemment savoir se lâcher, s’abandonner sans pour autant perdre toute vigilance et dans ces zones entre deux, entre chien et loup, veille et sommeil, conscience et oubli, la maîtrise du prânâyâma, de la concentration et de la méditation est utile, sans doute indispensable pour franchir les passages habituellement si bien gardés dans l’état de veille.
La relaxation
Se relaxer c’est d’abord prendre conscience des tensions neuromusculaires et respiratoires, des blocages dans l’énergie et des conditionnements de la pensée. C’est ensuite la mise en œuvre de moyens pour les défaire qui devrait aboutir à une mise en disponibilité profonde de l’être. Ceci est tout au moins le tableau complet et idyllique de ce que devrait être la relaxation.
Qu’en est-il en réalité ?
Se relaxer se limite le plus souvent à l’étirement et à la détente du corps qui l’un et l’autre on bien évidemment une incidence sur l’énergie et la pensée. Etirer le corps, le détendre, et le tour est joué ! Mais pas suffisamment bien joué car il manque le souffle et le recul de la pensée.
De la relaxation dynamique au training autogène en passant par la sophrologie et les propositions new-age, il existe de nombreuses méthodes, contemporaines ou plus anciennes. On peut bien sûr dire qu’elles viennent toutes du yoga mais en même temps c’est un fond commun à l’humanité, pour bien se relaxer il suffit de laisser faire, de laisser aller son intuition. L’originalité de la relaxation dans le yoga tient au fait que l’élément central reste la respiration. Les étirements et les rotations du corps seront toujours associés à des souffles spécifiques. De même les moments de détente profonde se feront dans la posture du cadavre, clin d’œil à la mort, avec une respiration appropriée. Certains prânâyâma eux-mêmes ont une incidence profonde sur la détente, nâdî shoddhana et shitalî par exemple.
Dans la relaxation contemporaine le système de visualisation et de rotation de la conscience dans le corps est également utilisé, comme dans le yoga, mais à des fins différentes, principalement pour détendre le niveau physiologique, muscles, tendons, organes internes. C’est un peu une fin en soi alors que dans le yoga c’est juste un préalable
Et alors ?
Yoga-nidrâ et relaxation n’ont pas la même finalité, ils ne s’inscrivent pas sur le même plan dans l’espace chronologique. La relaxation est une mise en disponibilité, yoga-nidra est une épopée sur les chemins nocturnes de l’intériorité. Pour revenir au plan chronologique, l’un prépare à l’autre, relaxation prépare à yoga-nidrâ.
Il n’y a donc pas d’antagonisme entre eux, pas plus qu’entre le moyen et la fin. On pourrait oser la formule : « faire du yoga-nidrâ c’est faire de la relaxation, mais faire de la relaxation ce n’est pas faire du yoga-nidrâ ». Oui, on pourrait oser, mais les formules ont si peu d’intérêt
Si l’on revient à l’essentiel la relaxation propose de se relaxer et yoga-nidrâ de ne pas perdre un tiers de sa vie. Mais l’un n’empêche pas l’autre.
Dans "Techniques de relaxation" – Wikipedia.
Les techniques de relaxation sont multiples et d'inspirations diverses. Elles peuvent s'apparenter aux psychothérapies, à la médecine psychosomatique ou au développement personnel. On y retrouve les grands courants de la psychothérapie, de la psychanalyse, du behaviorisme, etc. - mais aussi des techniques dérivées du Yoga et adaptées à l'Occident.
Psychothérapie
La relaxation peut être utilisée comme forme de psychothérapie dans la mesure où le vécu subjectif des sensations corporelles peut servir de support à un travail d'élaboration psychique (par ex.: les méthodes d'inspiration psychanalytique (Schultz, Ajurriaguerra, Sapir, Ranty). (...)
Les travaux de recherche publiés dans les années 80 ont indiqué des liens de causalité entre le stress et la santé et ont démontré que les techniques de relaxation pouvaient avoir des effets positifs sur l'état général (article du "New-York Times" paru en 1986).
Gestion de l'anxiété et des crises de panique
Gestion de la colère
Gestion de la douleur
Maux de tête (céphalées)
Stimulation du système immunitaire
Le Corps en Psychothérapie de Relaxation de Yves Ranty, Paris, L'Harmattan, 2001.
Le Training Autogène Progressif de Yves Ranty, Paris, P.U.F. 1990
Le Training Autogène de J.H.Schultz,Paris, P.U.F.,1958.
La Relaxation de l'enfant, H. Wintrebert, Paris, L'Harmattan,2003
L'Enfant et la relaxation, Geneviève Manent, 4e édition, Ed. Le Souffle d'Or, 2009
La Relaxation au quotidien, Geneviève Manent, 4e édition, Ed. Le Souffle d'Or, 2003
Anthropologie des relaxations de Stéphane Héas, L'Harmattan, 2004.
Des éléments de réponse sur le site Passeportsante.net.
Ce terme désigne à la fois la technique qui induit le phénomène physiologique de détente et le processus physiologique lui-même.
Le processus de relaxation est un phénomène physiologique normal et nécessaire qui ramène le corps à son métabolisme normal après un gros effort ou un événement stressant. Ce processus engendre un ralentissement du rythme respiratoire et de la fréquence cardiaque, une diminution de la tension musculaire, etc.
La technique de relaxation a pour but de susciter ce phénomène, de déclencher ce processus, cette réaction de détente ou mécanisme de relaxation.
On s'intéresse à la réaction de détente surtout quand elle ne se produit pas naturellement et que l'organisme souffre d'être maintenu trop longtemps en état de stress. Ce qui arrive notamment dans les cas de douleurs chroniques et de stress persistant, liés principalement à notre mode de vie contemporain. C’est également le cas quand on subit un stress ponctuel important, que ce soit la perte d’un être cher, des discordes avec son conjoint ou un conflit avec son patron.
Il existe donc des circonstances où il devient nécessaire d’inciter, de l’extérieur, le système nerveux à mettre en marche la réaction de détente. De tout temps, ce fut justement le rôle des diverses techniques de relaxation (et, plus récemment, de façon artificielle, celui des anxiolytiques).
Toutefois, ce n’est qu’au tournant des année 1970 que le Dr Herbert Benson, de l'Université Harvard à Boston, a découvert scientifiquement les éléments de base indispensables pour susciter la réaction de détente.
Les six éléments de base pour entraîner la «réaction de détente» établis par le Dr Benson
1. Choisir un lieu tranquille.
2. Adopter une position confortable, mais qui ne risque pas de susciter l’endormissement.
3. Fermer les yeux.
4. Relâcher graduellement les muscles, des pieds à la tête.
5. Respirer par le nez, puis à chaque expiration, répéter mentalement un mot ou une expression. Le choix du mot ou de l'expression n'a pas d’importance; on suggère de choisir un terme qui a du sens pour soi ou dont la sonorité est agréable.
6. Adopter une attitude passive, sans réagir aux émotions ou aux pensées qui pourraient surgir.
À la fin de l'exercice, ouvrir lentement les yeux et attendre une minute ou deux avant de se relever.
En explorant des moyens de réduire la pression sanguine des hypertendus, le Dr Benson et son équipe se sont particulièrement intéressés aux mécanismes naturels de relaxation et aux moyens de les stimuler. Curieux des récits selon lesquels des yogis seraient capables d'abaisser leur rythme cardiaque, ils ont notamment exploré les effets de la méditation transcendantale (une des formes les plus simples de méditation) avec des volontaires.
Les chercheurs ont comparé les résultats obtenus avec les écrits et les recherches concernant d'autres pratiques mentales réputées pour leur effet général bienfaisant, dont le yoga et les méditations zen, soufie, grecque orthodoxe et même la méditation mystique chrétienne, comme celle décrite au Moyen Âge dans Un nuage d'inconnaissance.
Ils ont découvert que les six éléments cités plus haut se retrouvaient dans la presque totalité des approches connues. Le Dr Benson ne prétend d'ailleurs pas avoir innové de quelque manière que ce soit, mais se dit satisfait d'avoir pu valider scientifiquement une sage pratique, connue depuis toujours.
Lors de nombreux tests en laboratoire, la technique basée sur ces seuls six éléments s'est donc avérée suffisante pour faire apparaître la réaction de détente. On a ainsi mesuré des paramètres précis, c'est-à-dire les changements biologiques naturellement observés, qui définissent désormais la réaction de détente :
Diminution de la consommation d'oxygène
Ralentissement du rythme respiratoire
Ralentissement du rythme cardiaque
Diminution de la tension musculaire
Diminution de la pression sanguine chez les sujets souffrant d'hypertension
Ralentissement des ondes cérébrales pour atteindre le rythme alpha