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  • : espace-relaxation-wakanda
  • : Pour le bien-être, la santé, la vitalité et l'écologie... De la relaxation à la méditation, du corps à l'esprit... Entrer en harmonie avec soi et son environnement, s'établir dans la paix et la joie intérieures, cultiver et manger bio...
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Si, malgré ma vigilance, une image de ce blog n'était pas libre de droit, je m'engage à la retirer dès que j'en recevrai la demande, avec mes excuses et mes remerciements pour en avoir disposé jusque là.

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TRADUCTION/TRANSLATION

ESPACE RELAXATION WAKANDA

  Dans les Alpes de Haute Provence, entre Manosque et Sisteron

Cours relaxation

libérer les tensions musculaires et psychiques, stimuler l'énergie vitale

Préparation aux examens

gérer le stress, renforcer attention, concentration, mémorisation, confiance en soi...

Aide aux enseignants

techniques spécifiques pour l'enseignant confronté à la complexité de son métier et aux tensions omniprésentes dans les établissements scolaires.

Aide aux enfants et adolescents en difficultés scolaires développer attention et concentration par l'accès à un état psychomoteur apaisé et réceptif.

 

  • Stage 1

Tout pour le bien-être, la santé, la vitalité

Apprentissage et intégration de techniques de relaxation (allongé, assis, debout, en mouvement)

Echanges pour clarification, décodage et appropriation effective

Techniques étirement, assouplissement,

Auto-massages 

Regard sur alimentation et sommeil,

interactions avec l'environnement

  • Stage 2 

De la relaxation à la méditation,

du corps à l'esprit...

Trouver en Soi un espace de plénitude, de paix, de joie indépendamment du vécu

Passer de la réparation des blessures, traumatismes, mémoires de tristesse, de peur à

la guérison en ré-alignant toutes les composantes de soi-même dans l'être intérieur.

 

 
 

 

La Relaxation

 

Conditions préalables

  • Une pièce calme, dans la demi obscurité, une température moyenne 

  • Des vêtements lâches, ni trop chauds ni trop légers 

  • Soit en position assise (fauteuil confortable, nuque bien calée et bras reposant sur les accoudoirs)

  • Soit en position allongée, la tête un peu soutenue et une légère couverture sur le corps.

Le patient a les paupières fermées, il est immobile et se concentre sur ses sensations.

Contre-indications

  • Sujet réfractaire au relâchement par une volonté toujours tendue 

  • Sujet trop inconscient et ne pouvant participer à l’écoute de ses sensations et pensées 

  • Pathologies sévères (schizophrénie, troubles cardiaques graves, psychose paranoïaque)

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 22:55

 

POMELO

 

Les dangers du pamplemousse

De nombreux lecteurs m’écrivent pour me demander si vraiment, un fruit aussi sain que le pamplemousse peut être dangereux pour la santé.

Depuis plusieurs mois en effet, les médias mettent en garde les populations contre les interactions du pamplemousse avec certains médicaments.

Ma réponse est un grand OUI !

Les risques du pamplemousse sont majeurs, avec de nombreux médicaments. Les effets indésirables de ces médicaments peuvent être multipliés par 20 par un simple verre de jus de pamplemousse, avec des conséquences potentiellement fatales.

Voici pourquoi, et voici comment vous protéger :

Le pamplemousse bloque la métabolisation de certains médicaments

Lorsque vous avalez un médicament, celui-ci passe dans votre sang puis il est utilisé par votre organisme : des enzymes vont « digérer » le médicament pour le transformer en substances utilisables par vos cellules, qui vont l’absorber, le « consommer », puis rejeter des déchets par les urines.

Le problème est que le pamplemousse contient des produits actifs appelés furanocoumarines, qui bloquent de façon irréversible un de nos enzymes, le CYP3A4.

Or, cet enzyme CYP3A4 est précisément celui qui sert à assimiler de nombreux médicaments contre le cancer, l’hypertension, les problèmes cardiovasculaires, les problèmes urinaires, ainsi que des médicaments immunodépresseurs (qui affaiblissent le système immunitaire) et des anti-infectieux, des analgésiques (antidouleur) et des tranquillisants (la liste de ces médicaments est à la fin du message).

Voici donc ce qui arrive aux personnes qui prennent du pamplemousse en même temps que ces médicaments :

Leurs médicaments passent dans leur sang et ne sont pas « consommés » comme ils devraient l’être, (en langage médical, on dit « métabolisés »), parce que l’enzyme est bloqué. La concentration sanguine en médicament s’élève, jusqu’à atteindre l’overdose, avec des effets graves incluant « mort subite, blocage rénal aigu, arrêt de la respiration, saignements gastro-intestinaux, destruction de la moelle osseuse chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli. » (1)

« Prendre un comprimé avec un verre de jus de pamplemousse est comme prendre 20 comprimés avec un verre d’eau », explique David Bailey, le pharmacologue canadien qui a découvert ce phénomène il y a 20 ans, et qui s’est spécialisé dans l’étude des interactions entre médicaments et pamplemousse. « Il s’agit d’overdose accidentel. » (2) Des études avaient en effet déjà indiqué que boire un verre de 200 mL de pamplemousse par jour, trois jours de suite, provoque une hausse de 330 % de la concentration sanguine de simvastatine, un médicament très couramment prescrit contre le cholestérol, par rapport à un verre d’eau.

85 médicaments concernés

Malheureusement, il existe de plus en plus de médicaments qui sont métabolisés par l’enzyme CYP3A4 – et dont la métabolisation est donc bloquée par la consommation de pamplemousse.

La liste est passée de 17 médicaments en 2008 à 43 en 2012 !

Le risque d’accident s’est donc considérablement élevé, et justifie aujourd’hui que chacun veille à ce que les médicaments qu’il prend ne soient pas incompatibles avec le pamplemousse.

Ceci est d’autant plus important que l’effet se produit même avec des petites doses, que le pamplemousse soit consommé tel quel ou sous forme de jus.

Les personnes de plus de 45 ans compensent moins bien les concentrations excessives de médicaments dans le sang, et sont donc particulièrement vulnérables, surtout que ce sont elles qui consomment en général le plus de pamplemousses.

Comment vous prémunir

 

Lire la suite sur :

http://www.santenatureinnovation.fr/quels-problemes-de-sante/autres/les-dangers-du-pamplemousse?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201301H-pamplemousse

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 23:45

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:59

 

couverture 18

 

 

Depuis près de trente ans en effet, j’ai fait de mon corps et de ma vie un laboratoire expérimental autofinancé et multidisciplinaire. L’objectif des expériences que j’y mène ? Avoir la meilleure santé possible  ! Et quand je parle de santé, je ne parle pas uniquement de la sphère physique. Je parle aussi de la dimension émotionnelle, relationnelle, sexuelle et spirituelle. Car l’être humain ne peut être découpé en rondelles ou cloisonné en compartiments étanches. Ma quête, depuis le début des années 1980, a toujours été globale. Et l’expérience m’a confirmé que l’être humain est un être unique, unifié, global qui se manifeste à travers différentes facettes. Mais chaque facette reflète un même état d’équilibre ou de déséquilibre. Comment concevoir par exemple que l’on puisse avoir une sexualité épanouie si notre corps souffre de blocages physiques, si nous sommes coupés de nos émotions ou si nous sommes enfermés dans des tabous religieux, culturels ou familiaux ? C’est impossible  ! Je m’attacherai donc à vous faire réfléchir de la manière la plus globale possible, afin que cette rubrique élargisse la vision que vous avez de vous-même et vous aide à gérer votre capital-santé de manière autonome et responsable  !


Alors, en guise de première étape, commençons par le commencement et posons-nous LA question fondamentale : « la santé, la maladie, c’est quoi ? » Moi qui avais été malade sans arrêt depuis l’âge de trois ans jusqu’à l’âge de vingt-trois ans, je savais que j’étais malade lorsque j’avais de la fièvre, lorsque j’avais mal quelque part, lorsque mon corps exprimait quelque chose de désagréable, comme des boutons, des éruptions, des écoulements, des vomissements, des diarrhées, des abcès… Et je croyais être en bonne santé lorsque mon corps n’exprimait rien de tout cela. En fait, ma vision était très similaire à celle de la médecine d’école et je ne l’avais jamais remise en question. Jusqu’à ce que je compare mon corps à une maison que j’occuperais. L’idée initiale m’était venue de cette phrase de Platon qui disait : « le corps est la demeure de l’âme ». Explorons cette métaphore…


Si j’occupe une maison, je vais y générer de manière continue des détritus, des déchets, des saletés. Je risque aussi, de temps en temps, de casser des objets, de briser une ampoule, de mouiller un plancher ou un mur. Imaginons que je ne prenne jamais la peine de sortir mes poubelles. Imaginons que je garde tout à l’intérieur. Et que je ne répare aucun des dégâts occasionnés. Au fil des jours et des semaines, la dégradation de mon logement ira en empirant  ! Pourtant, du point de vue de mes voisins qui observent ma maison de l’extérieur, j’apparaîtrai comme quelqu’un de très propre. Pour eux, ma maison respirerait la santé  !

Cette situation insalubre peut durer des semaines, des mois, des années. Jusqu’à ce que la situation devienne intolérable, insupportable, nauséabonde et même dangereuse. À ce moment, je ne pourrai plus faire autrement que de sortir mes poubelles, d’évacuer mes gravats, par toutes les ouvertures de la demeure : portes, fenêtres, soupiraux, cheminées. En faisant cela, j’assainirai ma situation intérieure, je retournerai vers l’équilibre. Mais du point de vue de mes voisins affolés, c’est alors que j’apparaîtrai comme quelqu’un de sale et de malpropre. Selon eux, ma maison serait tombée malade  !


En pratique, qu’est-ce que ça a changé pour moi ?
Cette métaphore du corps maison a changé énormément de choses dans la gestion de ma santé et de mon équilibre. Je dirais même que cette vision a profondément influencé toutes les démarches, toutes les expériences que j’ai faites à partir de là. D’où mon choix d’inaugurer cette rubrique avec ce sujet.


Tout d’abord, mes conceptions de la santé et de la maladie ont été inversées. Depuis ma découverte, chaque fois que mon corps manifestait des symptômes, je ne l’ai plus considéré comme malade, mais comme évacuant ce qui l’empoisonnait et l’intoxiquait. Même si ces passages sont souvent difficiles et douloureux, je savais que je tendais à nouveau vers l’équilibre et je m’en réjouissais. C’est ainsi que j’ai pu comprendre cette célèbre phrase du psychanalyste Carl Gustav Jung qui disait : « La maladie, c’est l’effort que fait le corps pour retrouver son équilibre ». Lorsque mes filles étaient petites, il leur arrivait de vomir ou d’avoir la diarrhée de temps en temps. J’ai toujours veillé à les féliciter chaleureusement pour cela, les invitant à remercier leur corps d’avoir pris la bonne décision en éliminant ce qui aurait pu être toxique pour lui. Ainsi, mes filles ont grandi avec la conviction que sortir ses poubelles, pour un corps, est une preuve de sa réactivité et de sa capacité à se maintenir en équilibre. Pas un signe de dysfonctionnement.


La deuxième chose que cette métaphore a changé, c’est mon attitude face à ce qu’on appelle « la maladie ». Au lieu de chercher à tout prix à supprimer mes symptômes le plus vite possible, j’ai appris à les accueillir, à les comprendre et à les voir comme les indicateurs d’un processus de rééquilibrage. C’est à partir de là que j’ai entrepris, patiemment, de me mettre à l’écoute de mon corps.


Ce qui a engendré le troisième changement : apprendre à me poser les bonnes questions pour comprendre mes maladies. Pour ce faire, souvenons-nous que les poubelles ne peuvent sortir que si, dans un premier temps, je les ai accumulées. Autrement dit, ce qu’on appelle la maladie symptomatique est toujours le second temps d’un processus binaire. Première phase : la perte ou l’éloignement de l’équilibre, celle où j’accumule les toxines, les émotions bloquées, le stress… Deuxième phase : le retour vers l’équilibre, celle où je libère, où j’évacue ce qui était emmagasiné. Prenons un exemple concret. Si j’attrape la grippe, il ne sert à rien d’incriminer les virus que ma cousine Francine m’aurait transmis. Il s’agit plutôt de se demander : « Comment me suis-je déséquilibré jusqu’il y a peu ? Qu’ai-je vécu comme stress physique ou émotionnel qui vient de se relâcher enfin ? »


Comme le disait Antoine Béchamp, le grand adversaire des théories de Louis Pasteur : « on tombe malade parce que notre terrain s’est déséquilibré. Pas parce qu’un virus nous a agressé ! » À l’époque où je travaillais comme un forcené, je tombais malade systématiquement aux alentours du 21 décembre et du 14 juillet. Ces dates correspondaient aux deux périodes où je m’arrêtais de travailler pour prendre des vacances. Autrement dit, c’est parce que je prenais des vacances que mon corps pouvait enfin libérer le stress accumulé et sortir ses poubelles pour retrouver un équilibre dont je m’étais dangereusement éloigné ! Je n’étais pas malade. Je vivais un grand nettoyage rééquilibrant !

À vous de jouer, à présent.


Souvenez-vous de trois épisodes de maladies où vous avez sorti vos poubelles. Recherchez en quoi vous vous étiez éloigné de l’équilibre dans les semaines, les mois qui précédaient. Viviez-vous un stress physique que vous ne pouviez éliminer ? Viviez-vous un conflit où vous n’aviez pas la possibilité de « vider votre sac » ? Aviez-vous une alimentation déséquilibrée depuis un bout de temps ? Une fois que vous aurez trouvé, identifiez ce qui s’est amélioré après cela. Car c’est cette amélioration qui aura probablement donné à votre corps le signal et l’autorisation d’ouvrir ses portes et de vider ses poubelles. Vous verrez : vos maladies ne vous apparaîtront plus du tout de la même manière ! Bonne réflexion et rendez-vous dans un mois.

——————————————————–

Physicien et philosophe de formation, Jean-Jacques Crèvecoeur promeut une approche pluridisciplinaire de l’être humain pour redonner du sens à ce que nous vivons, mais aussi et surtout pour favoriser chez chacun de nous la reprise en main de notre propre vie, de manière autonome et responsable. Formateur et conférencier de renommée internationale, il est auteur d’une dizaine d’ouvrages, réalisateur de documentaires et producteur de nombreux outils pédagogiques au service de l’ouverture des coeurs et des consciences.


A découvrir :

 

Son site Internet : http://www.jean-jacques-crevecoeur.com

 

La revue Néosanté : http://www.neosante.eu/

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 21:27

Automne 2011 085

 

L'automne est bien installé et il est temps de commencer votre cure annuelle de vitamine D.
Plus de 8 Français sur 10 manquent de vitamine D, c'est-à-dire qu'ils ont moins de 30 ng de vitamine D par millilitre de sang. 50 % des Français sont même à moins de 20 ng/mL.


Une étude réalisée en région Rhône-Alpes et en Gironde entre février et avril 2009 auprès de 281 hommes âgés de 19 à 59 ans a trouvé que 94 % d'entre eux manquent de vitamine D, plus d'un sur quatre (27 %) étant même en déficit sévère. Leur taux était inférieur à 12 ng/mL !


En particulier, les personnes de plus de 70 ans synthétisent 4 fois moins de vitamine D qu'une personne jeune, à exposition comparable, à cause du vieillissement de la peau. Une personne âgée sortant peu sera presque automatiquement carencée. De même, les enfants sont très souvent en déficit de vitamine D, parce que trop peu exposés au soleil.
C'est très ennuyeux.
En effet, les déficits en vitamine D sont liés à un grande variété de problèmes de santé :
- risque de fracture (1) ;
- risque de certains cancers (2) ;
- diabète et maladie de Parkinson (3) ;
- risque de décès précoce (4) ;

- risque de grippe (5) ;
- dépression (6).


Tous ces risques peuvent être facilement réduits : il suffirait d'informer la population que chacun doit prendre un peu de vitamine D, d'octobre à mars. Pour moi, le fait que les autorités restent silencieuses est un scandale de santé publique : en informant mieux la population, elles pourraient faire économiser des dizaines de milliards d'euros chaque année aux systèmes de santé, grâce à toutes les maladies qui seraient évitées.


Une telle campagne d'information permettrait surtout d'épargner à des centaines de milliers de personnes des traitements lourds, coûteux, pénibles, quand ils ne sont pas mutilants, pour des maladies qui auraient pu facilement être prévenues grâce à des apports adéquats en vitamine D.
C'est pourquoi, à notre échelle, nous entreprenons cette grande campagne d'information sur la vitamine D. J'appelle tous les lecteurs responsables de S&N non seulement à se prendre en main eux-mêmes, mais également à en parler à leur entourage en transférant largement ce message, et même à offrir partout autour d'eux de la vitamine D, un cadeau original, pas cher, et franchement utile.

La vérité sur les ampoules de vitamine D prescrites par les médecins

Contrairement à une idée fort répandue, vous n'avez pas besoin d'aller chez le médecin pour vous faire prescrire des ampoules de vitamine D.

Les ampoules de vitamine D prescrites par les médecins et vendues en pharmacie sont des doses massives de 100 000 , 200 000 Unités Internationales (UI), voire plus.
Il s'agit de doses thérapeutiques, c'est à dire à prendre en cas d'urgence, pour faire cesser des symptômes évidents de carence.
Mais cela revient à prendre un mois de soleil en pleine figure en l'espace de quelques minutes.
Non seulement ce n'est pas physiologique, car nous fabriquons un peu de vitamine-D3 chaque fois que nous nous exposons régulièrement au soleil, mais l'organisme peine à utiliser et stoker cette arrivée massive de vitamine D.

Moyens naturels d'avoir le bon niveau de vitamine D

En principe, la vitamine D est fabriquée naturellement par votre corps, sous l'effet des rayons UVB du soleil. Mais encore faudrait-il, pour en avoir assez, que vous vous exposiez tous les jours, y compris le torse, pendant au moins 30 minutes, et ce à la mi-journée.


Pour tous ceux d'entre nous qui vivent dans des régions froides ou pluvieuses, ou qui travaillent dans des bureaux, c'est un défi impossible à relever d'octobre à mars, au minimum. La prise de compléments est donc nécessaire, et elle devrait même être systématique chez les personnes de plus de 70 ans, dont la peau absorbe 4 fois moins les UVB que les autres, et qui ne synthétisent donc presque plus de vitamine D.


Mais même si vous êtes jeune et que vous vous êtes fortement exposé cet été, il faut savoir que les réserves que vous aviez constituées sont probablement déjà consommées aujourd'hui. En effet, votre corps en consomme 5000 UI (unités internationales) par jour, soit près de cinquante fois plus que ce qu'apporte votre alimentation.


Vous ne pouvez malheureusement même pas compter sur les aliments enrichis en vitamine D, y compris le lait : c'est un simple argument marketing pour vous les faire acheter, sans réel bienfait pour vous. Les aliments enrichis en vitamine D n'apportent qu'une petite proportion des doses officielles conseillée. En aucun cas ils n’ont d'effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.

Quelle quantité ?

Vous devez viser un taux de vitamine D dans votre plasma supérieur à 30 ng/mL, le taux optimal se situant entre 30 et 60 ng/mL. (7)
Mais comme vous ne pouvez pas passer votre temps à vous faire des analyses sanguines, vous n'avez pas d'autre choix que de contrôler les quantités de vitamine D que vous absorbez.


Chez l’enfant en période de croissance, y compris l’adolescence, les besoins s’évaluent entre 600 à 1 500 UI par jour.
La même dose est recommandée chez l'adulte.

 
En revanche, après 60 ans, on conseille habituellement 1 000 à 1 500 unités par jour. (8) Cette supplémentation est indispensable du fait de la moindre capacité de la peau à synthétiser la vitamine D.


Depuis 2007 pour la femme enceinte et allaitante la société Canadienne recommande un apport oral de 2000 UI par jour.
Pour une personne adulte en bonne santé, une dose quotidienne de 600 à 1500 UI d'un complément de vitamine D par jour est conseillée, ce qui ne pose aucun problème si vous achetez un complément correctement dosé.*


A noter par ailleurs que vous n'avez strictement aucun risque d'intoxication à cette dose : selon le spécialiste mondial de la vitamine D, le Professeur Holick, « il faudrait probablement prendre entre 30 000 et 50 0000 UI par jour pendant une très longue période pour risquer d'être intoxiqué.

Quelle forme choisir ?

Il existe plusieurs formes de vitamine D dans le commerce. Mais une seule correspond à la vitamine D naturellement fabriquée par la peau : c'est la vitamine D3, ou cholécalciférol.


Il semble qu'elle possède une activité biologique supérieure car, lorsqu'on donne à des hommes une dose de 50 000 UI, le taux reste plus élevé dans le sang au bout de trois jours que lorsque ce sont d'autres formes de vitamine D, comme la D2.


Pour faciliter son absorption, vous devez consommer votre vitamine D3 avec de la graisse, donc au milieu d'un repas.
Toutefois, certains fabricants vendent la vitamine D3 directement sous forme huileuse. Je trouve personnellement que c'est le plus pratique :

  • Vous avez un petit flacon spécialement conçu pour être transportable sans risque de se casser, et que vous pouvez avoir en permanence dans le tiroir de votre bureau, votre sac-à-main, ou même votre poche.
  • Un seul flacon dure six mois, soit une saison entière de vitamine D (octobre à mars), pour une personne.
  • Il suffit d'en prendre une à trois gouttes, directement sur la langue, à n'importe quel moment de la journée (cela n'a pas de goût, sauf peut-être un léger goût d'orange).
  • Le flacon est muni d'une pipette qui vous permet de prendre très facilement vos gouttes, sans risque de surdosage.
  • Il n'y a pas à casser d'ampoule, ni à avaler de comprimé ou de gélule indigeste.

A ma connaissance, il y a deux marques en France qui commercialisent la vitamine D3 de cette façon : le laboratoire Lescuyer, et le laboratoire D-Plantes.


Point de vue qualité de la vitamine D3, c'est équivalent : il s'agit dans les deux cas d'une forme huileuse de cholécalciférol hautement assimilable et d'origine naturelle. Les flacons contiennent, dans les deux cas, 20mL de vitamine D3.


La différence est que, dans chaque goutte, vous avez 400 UI de vitamine D3 chez D-Plantes contre 100 UI chez Lescuyer.
Pour avoir 1200 UI par jour, vous devez donc prendre 12 gouttes du produit Lescuyer (cliquez ici) mais seulement 3 gouttes chez D-Plantes (cliquez ici).

Le flacon D-Plantes est un peu plus cher (23 euros contre 16 euros), mais vous n'aurez besoin d'en acheter qu'un seul pour 5 mois, contre quatre dans l'autre cas.


A noter que la vitamine D3 est, expérimentalement, un inhibiteur puissant des tumeurs. Elle peut « ordonner » à des cellules cancéreuses de se comporter à nouveau comme des cellules saines. Elle favorise leur suicide cellulaire et freine leur prolifération. (9)


Mais il existe d'autres formes de vitamine D3 disponibles dans le commerce, comme la vitamine D sous forme de comprimé (cliquez ici), la vitamine D3 Solgar en magasin bio, sous forme de softgels (sortes de gélules), et bien sûr les produits vendus en pharmacie.
C'est à vous de faire le choix.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

 

PS : A noter qu'en prenant de la vitamine D, vous réduirez votre risque d'attraper la grippe cette année.
Dans l’hémisphère nord, la grippe sévit surtout d’octobre à mars, alors que dans l’hémisphère sud, elle se manifeste d’avril à septembre. Si l’on regarde les données concernant les épidémies de grippe aux États-Unis et en France de 1972 à 2008, on voit que le pic de l’épidémie est intervenu une fois en novembre, 4 fois en décembre, 5 fois en janvier, 12 fois en février et 4 fois en mars.

 

Ces épidémies coïncident avec les plus bas taux de vitamine D dans la population pendant ces périodes.
La vitamine D est un sujet si important que nous avons publié un dossier Santé Nature Innovation complet à ce sujet ce mois-ci. Vous le recevrez en prime si vous vous abonnez aujourd'hui. Pour commander directement Santé Nature Innovation, cliquez ici.
Si vous souhaitez d'abord en savoir plus sur Santé Nature Innovation, cliquez ici.

Notes

* En France, les autorités ont fixé arbitrairement les AJR (Apports Journaliers Recommandés), à 200 UI par jour, soit 5 microgrammes, mais ce chiffre ne repose sur aucune justification scientifique. Les études réalisées sur la vitamine D montrent un effet préventif à partir d'une dose d'au moins 1000 UI par jour (25 microgrammes).
******************************
Sources :
(1) Heike A. Prevention of Nonvertebral Fractures With Oral Vitamin D and Dose Dependency. Arch Intern Med. 2009;169(6):551-561.
(2) Cancer Lett 2003 ; 192 : 145-149. J Natl Cancer Inst 2005 ; 97(3) : 199-209.

(3) Sur le diabète : Anastassios  G. Pittas, Jason Nelson, Joanna Mitri, William Hillmann, Cheryl Garganta, David Nathan, Frank Hu, Bess Dawson-Hughes ; Vitamin D Status and Progression to Diabetes in Patients at Risk for Diabetes : An Ancillary Analysis in the Diabetes Prevention Program Randomized Controlled Trial. American Diabetes Association, 71st Scientific Sessions.
Sur la maladie de Parkinson : Marian L. Evatt ; Mahlon R. DeLong ; Meena Kumari ; Peggy Auinger ; Michael P. McDermott ; vin Tangpricha ; High Prevalence of Hypovitaminosis D Status in Patients With Early Parkinson Disease. Arch Neurol, Mar 2011;68:314-319.
(4) Gillie O. Scotland's health deficit : An explanation and a plan. London : Health Research Forum Publishing, 2008.
(5) Urashima M, Segawa T, Okazaki M, Kurihara M, Wada Y, Ida H. Randomized trial of vitamin D supplementation to prevent seasonal influenza A in schoolchildren. Am J Clin Nutr 2010;91:1255-60.
(6) Bertone-Johnson ER, Powers DI, Spangler L, Brunner RL, Michael YL, Larson JC, Millen AE, Bueche MN, Salmoirago-Blotcher E, Liu S, Wassertheil-Smoller S, Ockene JK, Ockene I, Manson JE ; Vitamin D intake from foods and supplements and depressive symptoms in a diverse population of older women. Am J Clin Nutr. 2011 Aug 24.
(7) Taux recommandé par LaNutrition.fr
(8) Actu-match | mardi 31 juillet 2012
(9) Dossier spécial vitamine D, automne 2012, Lanutrition.fr

 

Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :
- Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l'esprit, de David Servan-Schreiber.
- Sur l'ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
- Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
- Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
- Sur l'alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
- Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d'emploi, du Dr Brigitte Houssin.
- Sur l'amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d'Eric Westman.
- Sur la maladie d'Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
- Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d'Eric Braverman.
- Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
- Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l'alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.
Cliquer sur l'un des liens ci-dessus vous emmènera directement vers le site Amazon.fr qui offre les conditions les plus avantageuses pour vous procurer l'un de ces livres.
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Santé & Nutrition n’est pas responsable de l’exactitude, de la fiabilité, de l’efficacité, ni de l’utilisation correcte des informations que vous recevez par le biais de nos produits, ou pour des problèmes de santé qui peuvent résulter de programmes de formation, de produits ou événements dont vous pouvez avoir connaissance à travers ce site. L’éditeur n’est pas responsable des erreurs ou omissions. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
Santé & Nutrition est un service d'information gratuit des Nouvelles Publications de la Sant&ecute; Naturelle, SARL au capital de 2000 euros, 6 rue Watteau, 92400 Courbevoie. Pour toute question, merci d'adresser un message à contact@santenatureinnovation.fr

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 15:20

 

http://blog.greenpeace.fr/cp/fashion-victim

 

Toxiques | le 20 November 2012

Fashion Victim ?

Comment êtes-vous habillé aujourd’hui? Jetez un œil à vos vêtements. Touchez les. Oui, certes, vous touchez un vêtement. Vous touchez un type de tissu. Vous touchez quelque chose que vous avez choisi… Mais vous aussi touchez beaucoup plus que ça. Car il y a une histoire derrière ce morceau de tissu.

 

Pas moins de 70 pour cent des rivières, des lacs et des réservoirs en Chine sont touchés par la pollution des eaux. Lors d’enquêtes récentes, Greenpeace a identifié des liens entre un certain nombre de grandes marques du textile et les usines textiles en Chine qui déversent des produits chimiques dangereux dans les rivières.

 

Des enquêtes de suivi ont révélé la présence de substances chimiques dangereuses dans des articles vestimentaires en magasin, des produits qui passent dans l’environnement, à l’occasion d’un lavage par exemple, et se dégradent dans l’eau pour former des produits chimiques toxiques qui dérèglent le fonctionnement hormonal. (Lire le résumé du rapport en français )

 

Ces produits chimiques constituent une grave menace pour la santé humaine et l’environnement, empoisonnant de précieux cours d’eau dans le monde entier.

 

Une histoire qui ne nous plaît pas

Nos vêtements, nous les choisissons. Ils aident à refléter qui nous sommes … Nos vêtements ne devraient pas être une menace.

 

Aujourd’hui, nous refusons d’accepter, et de simplement consommer.

Aujourd’hui, nous mettons en lumière les liens entre les ateliers de confection de vêtements utilisant des produits dangereux et la pollution de l’eau. Notre enquête a porté sur 20 marques de vêtements, et a inclus des tests sur 141 produits vendus par des enseignes connues et reconnues de la mode, comme Zara, Calvin Klein, Mango, Tommy Hilfiger ou encore Vero Moda.

 

Nous demandons aujourd’hui aux marques de promouvoir un futur sans produits toxiques et de collaborer avec tous leurs fournisseurs afin d’exclure les produits chimiques dangereux de leur chaîne d’approvisionnement et de leurs produits.
De remplacer ces produits dangereux par des alternatives plus sûres.
De faire la transparence sur les pratiques de leurs fournisseurs car les personnes qui vivent à proximité des usines et des rivières ont le droit de savoir ce que contient l’eau

 

 

Des ouvriers dans l'usine de tissus de Youngor, Ningbo, China

 

Une fois leur engagement individuel mis en œuvre, les entreprises influentes ont également le pouvoir de catalyser le changement dans l’industrie des vêtements de sport et de la mode en travaillant en collaboration avec les autres. Ils peuvent créer la tendance. Et nous pouvons les y pousser !

 

Nous y sommes déjà parvenus par le passé : 7 grandes marques internationales de mode (Puma, Nike, Adidas, H&M, M&S, C&A et Li-Ning) se sont déjà engagées… Grâce à vous.

Mais aujourd’hui, Zara reste bouche cousue sur ce sujet. Zara est un leader du prêt à porter, nous avons besoin de son engagement !

 

Dites à Zara que nous ne voulons plus de produits dangereux dans nos vêtements et dans l’eau. Dites leurs que nous ne voulons pas que l’expression “fashion victim” soit une réalité !

Je passe @ l'action !

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 13:59

 

 

 

abeille-anthophore-aux-yeux-verts.jpg

 

Pour la sauvegarde des abeilles, des cultures et de la biodiversité, je soutiens l’action menée par le site :

http://www.corps-esprit.net/article-abeilles-le-massacre-autorise-112133968.html

 

Je crois vraiment que tout le monde devrait connaître les infos révélées par la vidéo, et je vous encourage vivement à la faire circuler.


Surtout, dites bien à vos amis que nous devons tous agir très vite, avant que les multinationales agrochimiques ne remettent sur le marché de nouveaux produits toxiques pour les abeilles et la nature - en changeant simplement le nom de leur produit interdit, comme la loi les y autorise. (Véridique : c'est déjà arrivé avec le Cruiser, rebaptisé Cruiser 350 pour contourner une interdiction du Conseil d'Etat en Suisse!).


Merci par avance pour tout ce que vous pourrez faire pour la sauvegarde des abeilles, des cultures et de la biodiversité.


Pour nous aujourd’hui, et pour les générations futures.


Lien vers la vidéo: http://www.pollinis.org/petitions/video_pesticides.html.

Regardez la vidéo jusqu'au bout !

 

Lien vers la pétition: http://www.pollinis.org/petitions/petition_neonicotinoides.php


Participez activement à la sauvegarde des abeilles, sauvez notre vie et celle de nos enfants !

DIFFUSEZ , SIGNEZ !  Donnez 5 minutes de votre temps pour sauver la Terre. Les industries chimiques s'enrichissent en détruisant, sous le regard complaisant des autorités publiques, des ministres d'état !

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Albert Einstein : "Si l'abeille disparaît, l'humanité en a pour quatre ans."


Et voici en partage une vidéo de mon ami Ludo en Nouvelle-Calédonie sur l'Île de Lifou, apiculteur averti et passionné. Pour que le miracle des abeilles se perpétue!...

Source: http://bi-ne-drehu.over-blog.com/

Tout ce que vous voulez savoir sur les abeilles en quelques clics!

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 22:21
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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 15:02

Le professeur Gilles-Eric Séralini, le 20 septembre à Bruxelles.

 

Le Monde.fr avec AFP | 22.10.2012 à 14h01 • Mis à jour le 23.10.2012 à 13h55

 

L'étude de Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen) se trouve, à nouveau, sous le feu roulant des critiques. A la suite de ses homologues européenne, allemande, danoise et néerlandaise, l'agence de sécurité sanitaire française (Anses) a rendu publique, lundi 22 octobre, son opinion scientifique sur les résultats du biologiste français. Et ce, quelques heures à peine après que le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) en a fait de même.

Réagissant à ces deux avis, le Pr Gilles-Eric Séralini a demandé lundi 22 octobre que les études de Monsanto qui ont servi à autoriser des OGM soient publiées et "décortiquées" comme les siennes, lors d'une conférence de presse à Caen. "Les études de Monsanto qui ont permis des mises sur le marché sont gardées secrètes tandis que les nôtres, on les décortique jusqu'à la moëlle. Moi, mes tests, pour l'instant, ils n'ont servi ni à l'autorisation ni à l'interdiction des produits", a déclaré l'universitaire.


"Qu'on arrête un peu de rigoler aujourd'hui et qu'on sorte des tiroirs les produits et les façons dont ils ont été évalués. Qu'on arrête de jouer à cache cache", a ajouté le professeur. "Là, on comprendra que les études qu'ils ont faites sont carrément insuffisantes, avec une puissance statistique qui, je vous le promets, sera encore inférieure à la nôtre. Il ne faut pas prendre la santé des enfants en otage", a-t-il martelé. Ce dernier a à nouveau plaidé pour l'interdition du maïs NK 603. Il a cependant reconnu qu'une interdiction immédiate de tous les OGM poserait "une difficulté économique", dans la mesure où une majorité du bétail européen est nourri avec du soja transgénique.


PARIS VEUT UNE REMISE À PLAT DU DISPOSITIF EUROPÉEN D'ÉVALUATION


De son côté, le gouvernement français a, lui, souhaité une "remise à plat du dispositif européen d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides", a annoncé lundi 22 octobre le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.


Cependant, rappelle-t-il, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut Conseil des biotechnologies (HCB), qui ont publié lundi leurs avis, ont estimé que l'étude française du Pr Séralini sur le maïs transgénique NK603 de Monsanto et l'herbicide Roundup du même industriel "n'est pas de nature à remettre en cause les précédentes évaluations". Les organismes sanitaires français ont en effet nié tout lien de causalité entre les événements observés, à savoir un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales chez les rats, et la consommation de maïs NK603, traité ou non avec l'herbicide Roundup.

Lire : Les autorités scientifiques françaises critiquent les travaux de M. Séralini


"Sur cette base, il n'y a donc pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK603 et à l'herbicide Round-up", poursuit le ministère. En revanche, "le gouvernement retient la proposition formulée par l'Anses de renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation des OGM et des pesticides, qui doivent intégrer ces thèmes au niveau national et communautaire", ajoute le ministère.

"Dans ce contexte, la détermination du gouvernement pour maintenir le moratoire en France des OGM autorisés à la culture dans l'Union européenne est réaffirmée", poursuit-il. La France avait déclenché une clause de sauvegarde suspendant la culture du maïs transgénique sur son sol en 2008. Cette clause, invalidée en septembre 2011 par la Cour européenne de justice, a été représentée au printemps 2012.


"LES ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUFFISANTES À CE STADE"


Les études scientifiques qui président à la mise en marché des produits OGM "sont suffisantes à ce stade" pour permettre aux politiques de prendre des décisions, a estimé jeudi Philippe Gratien, au nom des semenciers français (Initiatives Biotechnologies Végétales). "Comment comprendre la volonté du gouvernement de vouloir remettre tout à plat ?", s'interroge M. Gratien. 


Ces procédures en Europe "sont parmi les plus strictes du monde : elles ont été mises en place afin de n'autoriser la mise sur le marché que des produits qui répondent aux exigences de sécurité sanitaire définies par la législation", affirme-t-il. "Lorsqu'ils souhaitent mettre sur le marché un nouveau produit [OGM ou pesticide], ce sont les industriels qui fournissent aux autorités compétentes l'intégralité des données brutes du dossier", poursuit-il en soulignant que ce sont aussi les industriels qui les financent pour un montant "compris entre 50 et 100 millions d'euros pour un OGM et près de 200 millions d'euros pour un pesticide".


ÉTUDES SUR LES EFFETS À LONG TERME


Il faut à l'avenir "des études à long terme, des études qui portent sur les effets cumulés des OGM et des pesticides qui les accompagnent et revoir la procédure d'évaluation", a confirmé la ministre de l'écologie Delphine Batho en marge du SIAL, le Salon international de l'alimentation, jusqu'à jeudi à Villepinte. Et d'ajouter que l'étude Séralini "a au moins un mérite : elle a mis en avant la nécessité de bouger", même si elle "n'est pas conclusive" et qu'elle est "controversée".


Après la publication de l'avis des autorités sanitaires, Greenpeace a aussi demandé la révision des procédures d'évaluation des OGM en Europe "afin que celles-ci prennent obligatoirement en compte des études indépendantes menées sur le long terme". "Ces procédures ne doivent pas évaluer uniquement l'impact sanitaire des OGM mais aussi prendre systématiquement en compte leurs impacts socio-économiques", a déclaré Anaïs Fourest, chargée de campagne OGM pour l'ONG, dans un communiqué.


Les industriels des semences, qui ont accueilli avec "une certaine sérénité" les conclusions du HCB, jugent en revanche qu'une nouvelle étude indépendante, telle que recommandée, "ne va rien apporter". "Des études de longue durées il y en a déjà eu : on ne voit pas ce que ça va apporter de nouveau", a indiqué Philippe Gracien, président du Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS). "On risque de rajouter de la peur dans l'esprit du consommateur. Il faut surtout que le gouvernement fasse de la pédagogie après ces images choc, qui ont frappé les esprits", poursuit Delphine Guey, responsable du dossier OGM au GNIS. L'étude de M. Séralini était accompagnée de photos montrant des rats qui avaient développé des tumeurs de la taille d'une balle de ping-pong.


INTERDIRE LA VARIÉTÉ DE MAÏS


Le professeur Gilles-Eric Séralini a estimé quant à lui que les recommandations pour une nouvelle étude à long terme est un "progrès", mais estime qu'entre temps, il faut "interdire" le maïs concerné. "Aujourd'hui, l'enjeu est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser, et pendant ces quatre ans, qui va encore être malade ou mourir à cause de ces produits mal évalués ?", a-t-il lancé.

"Si la puissance statistique est insuffisante pour valider les résultats de l'étude, il est urgent de coordonner, sous l'autorité de l'Etat, une recherche indépendante à la mesure du risque potentiel identifié. Il faut dans l'attente de cette nouvelle étude interdire cette variété. Il ne saurait être question d'autoriser ce qu'on ne sait évaluer", estime quant à lui Benoît Hartmann, porte-parole de France nature environnement.


Pour le député écologiste Noël Mamère, le HCB "n'est pas suffisamment indépendant pour avoir une pertinence". "L'étude du professeur Séralini est aujourd'hui l'objet d'une véritable guerre lancée par les multinationales aidées par beaucoup d'instances scientifiques dites 'indépendantes'", a-t-il déclaré. "Nous réclamons que l'on revoie totalement, en France comme en Europe, la composition et la nomination d'organismes comme le Haut Conseil (...) Tant qu'il n'y aura pas de représentants des consommateurs et des associations dans ce type d'organismes, on ne pourra pas croire à leur indépendance", a-t-il encore considéré.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:12

 

A PARTAGER LARGEMENT
Voici le premier livre à mettre l'accent sur les bienfaits de l'abstention vaccinale.
La bonne santé des enfants non vaccinés est confirmée par des études et observations dans divers pays. Cependant, choisir de ne pas vacciner implique un mode de vie qui privilégie un allaitement prolongé, une démarche de santé holistique favorisant la prévention, le recours aux médecines douces, un environnement calme et une alimentation saine.
Des études comparatives montrent clairement que les enfants non vaccinés développent moins d'allergies et de troubles du comportement. De plus, rien ne prouve scientifiquement que les vaccins administrés de routine aux petits enfants soient plus utiles que dangereux... même le tétanos !
Documents à l'appui, l'auteur propose soit l'abstention vaccinale totale, soit de repousser l'âge des premiers vaccins.
S'inquiétant de la disparition des maladies infantiles qui participaient au développement de l'immunité de l'adulte, elle remet en cause le bien-fondé des vaccinations de masse contre ces maladies, qui ne font que repousser l'âge de leur manifestation vers l'adolescence ou l'âge adulte, périodes de la vie où elles sont beaucoup plus graves.
Un petit livre original, sérieux et bien documenté sur la pertinence de l'abstention vaccinale... Il en agacera plus d'un !
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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 23:57

 

Ajoutée par Alsace20 le 12 nov. 2009

plus sur http://wizdeo.com/s/alsace20 .

 

Le thym, c'est excellent avec l'agneau, certes, mais également en tant que plante médicinale, excellente pour ses propriétés antiseptiques dans les cas de gastro-entérites ou d’affections respiratoires.

 

(Droits réservés. Pour toute exploitation commerciale, veuillez nous contacter http://wizdeo.com/s/contact )

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